À l’occasion de la sortie de la Type 00, Fisheye invite le photographe français Hugo Mapelli à poser son regard sur la nouvelle création de Jaguar, orchestrant une rencontre inédite entre l’avant-garde technologique et les techniques photographiques anciennes. Une poésie singulière s’en dégage et hisse l’automobile au rang d’objet d’art.
Et si une voiture n’était plus seulement une simple machine, mais une déclaration ? Une vision incarnée, un manifeste esthétique. Sculpturale, libre, affranchie, la Jaguar Type 00 amorce un nouveau chapitre de l’histoire de la marque, plus sensible, plus artistique, plus visionnaire. Un chapitre qui s’ouvre loin des sentiers battus de l’industrie automobile, là où l’objet devient langage et où le design effleure l’œuvre d’art. Une transformation profonde, portée par une règle claire : Copy Nothing. Une injonction à créer, sans modèle. C’est dans cet esprit que la marque a offert carte blanche au photographe Hugo Mapelli en l’invitant à imaginer une interprétation personnelle et poétique de la Type 00. En collaborant avec une voix émergente de la scène artistique contemporaine, Jaguar réaffirme son engagement envers la jeune création et son désir de tisser des liens nouveaux entre art et innovation.
Hugo Mapelli, artisan de l’image
L’artiste français a choisi de répondre à cette invitation par une série d’images à contre-courant des codes classiques de la photographie automobile. Ici, aucun artifice numérique, mais une recherche d’émotion à travers la matière, le volume, la lumière, la couleur. « Ce qui m’intéresse, c’est le rapport entre les images et les procédés : l’argentique, bien sûr, mais aussi des techniques plus rares, plus lentes. J’aime être en chambre noire, manipuler les papiers, sentir l’image naître sous mes doigts. Je cherche à sentir le moment où l’image “s’arrête”, le moment qui me semble juste », précise-t-il. Mêlant procédés anciens et regard contemporain, Hugo Mapelli s’appuie notamment sur le cyanotype – une technique monochrome du XIXe siècle – pour explorer différentes dimensions visuelles. Une manière d’inscrire la Type 00 – ainsi que les premiers modèles de série qui se profilent à l’horizon fin 2025 – dans un autre temps, de créer un dialogue entre passé et futur, entre chimie de l’image et lignes futuristes.
Une vision en mouvement
Cette rencontre entre photographie et design automobile ouvre un espace d’expression inédit. « Même si on ne s’intéresse pas à l’automobile, on a tous des images mentales liées à cette marque : l’aspect anglais, le raffinement, le cinéma, le vert profond… », remarque l’artiste. Chaque cliché devient une variation sensible, un fragment onirique de la Type 00, saisie tel un objet d’art, presque vivant. Vibrante et hors norme, la couleur y joue un rôle central, écho à la palette avant-gardiste de Jaguar et à son goût pour l’exubérance maîtrisée. « Le coloris French Ultramarine de la voiture m’a instantanément évoqué le bleu Klein, c’est ainsi que le cyanotype s’est imposé à moi. Je les ai exposés au soleil, au hasard des nuages », se remémore le photographe. Du studio jusqu’au labo, ses images racontent une voiture comme on raconte un rêve, avec une certaine lenteur et un regard cinématographique. À travers l’œil d’Hugo Mapelli, Jaguar affirme sa pensée. Celle d’un luxe réinventé, d’un futur nourri de mémoire et d’audace. Une œuvre en mouvement, qui fait le lien entre les siècles, entre la lumière d’hier et celle de demain.
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