Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine s’emparent de la rue, l’arpentent, la figent, la saisissent. Détails chocs, passant·es égaré·es ou pressé·es, architectures étonnantes ou esthétiques, les allées tentaculaires de la ville sont des puits inépuisables d’inspiration et insufflent des élans de créativité.
@_rizandra_
Lisandra Alvarez révèle, à travers son objectif, les rues de La Havane. Dans un noir et blanc granuleux, comme figées dans le temps, ses images sont empreintes de légèreté et de poésie. Danseur·ses, enfants espiègles, étalages de fruits ou baignades rafraîchissantes, elle documente tous les aspects de sa ville en ébullition.
@jeremy_camuset
Les images de Jérémy Camuset sont semblables à des peintures impressionnistes qui vibrent au rythme de la ville. Sa colorimétrie envoutante et ses mouvements gracieux nous transportent à travers les cyclistes en pleine vitesse, entre les boutiques et les restaurants, au détour d’une promenade entre amoureux·ses.
@annissadurar
L’agréable odeur d’une tasse de café et la chaleur du soleil couchant émanent des photographies d’Annissa Durar. L’artiste saisit ici et là la douceur des marchés des villages méditerranéens, les machines à vendre solitaires dans les ruelles japonaises et la poésie maritime des ports de pêche. Elle invite au voyage.
@cinq1
De Paris aux bords de mer, Julien Cinquin repère toujours le détail, le faisceau de lumière, la couleur, le reflet qui sort de l’ordinaire. Les rues, les couloirs du métro, les quais de Seine ou les promenades côtières sont un terrain de jeux aux possibilités infinies pour le photographe français. Le quotidien compose ses clichés contrastés qui rappellent que la joie se trouve souvent dans les moments simples.
@juseppii
La terrasse ensoleillée d’un troquet, un pique-nique dans un parc surplombant les gratte-ciel ou des ponts majestueux. Joe Chi foule la terre, toujours un appareil photo à l’épaule, à la recherche de quelques compositions architecturales ou de quelques moments de tendresse entre deux promeneur·ses.