Nos coups de cœur de la semaine ? Frank Prigent et Laurent Delhourme. Le premier est passionné par la mode, et le second pratique la photo de rue.
Frank Prigent
Frank Prigent a 27 ans et vit à Brest. Passionné par la mode et la photo, il s’est lancé lance dans une pratique plus approfondie en 2012. « J’essaie de ne jamais prévoir ce que je vais photographier », précise-t-il. Aujourd’hui, c’est le hasard qui guide son objectif. Fervent partisan de l’authenticité, il évite les retouches superflues qui l’éloignent de la vérité. À travers sa photographie d’architecture et de rue dénuée de toute présence humaine, il entend montrer un monde abstrait, chaotique et brutal. En regardant ses images, on a la sensation de plonger dans un décor qui nous dépasse.
© Frank Prigent
Laurent Delhourme
Photographe quinquagénaire natif de Bordeaux, Laurent Delhourme vit et travaille dans la capitale depuis plus de 20 ans. « Attiré par la photo de mode, très rapidement je me suis retrouvé à Paris, travaillant dans des studios et pour des photographes de mode. Parallèlement, je pratique la photo de rue, c’est pour moi un moment de plaisir, presque une drogue. Pas de contrainte, pas de client, que de la créativité et de l’émotion », confie le photographe. Son travail est étroitement lié à la photographie humaniste du XXe siècle. « Je suis particulièrement inspiré par trois photographes : Henri Cartier-Bresson, pour la rigueur et le soin des cadrages qu’il apportait à ses photos ; Elliott Erwitt pour l’humour et le décalage ; et Garry Winogrand pour cette capacité qu’il avait d’extraire d’une situation souvent banale une image forte et marquante », explique-t-il. Laurent Delhourme sillonne les rues de Paris en quête d’émotions. « Je marche à l’instinct, je pars sans savoir réellement ce que je vais photographier. J’observe la vie autour de moi, les gens, la lumière, je glane des situations qui me font vibrer », précise-t-il. Des instants insolites ou poétiques inspirants.
© Laurent Delhourme
Image d’ouverture © Laurent Delhourme