Cette semaine Davide Padovan nous entraîne dans son quotidien et Alexander Fruehmann nous transporte dans les profondeurs de notre inconscient. Découvrez les coups de cœur #223.
Davide Padovan
« La photographie est une excuse pour me retrouver dans des situations où je ne suis pas censé être », confie Davide Padovan, un photographe italien qui pratique le 8e art depuis ces années de lycée. « J’utilisais des clichés pour réaliser divers dessins et peintures pour finalement réaliser que je n’étais pas doué avec les arts traditionnels. Je me suis donc tourné vers la photographie ». Ces derniers temps, Davide Padovan a essayé de sortir de sa zone de confort pour se forcer à vaincre sa timidité. Scènes du quotidien et scènes de nu se succèdent pour former un ensemble farfelu. « Je préfère communiquer plus de doutes et de sentiments que d’explications », conclut-il.
© Davide Padovan
Alexander Fruehmann
« Certains pourraient qualifier mes dernières œuvres de surréalistes, d’autres de conceptuelles. En fait, je suis un peu allergique à l’idée de me limiter à un genre en particulier. Je ne fais pas de photojournalisme ou de photographie documentaire. Je ne fais pas non plus de la photographie de rue. Ce que j’aime, c’est ouvrir un espace imaginatif et créer un espace de mentalisation pour raconter des histoires », explique l’auteur d’Unconscious Realities, Alexander Fruehmann. Ce dernier photographie un monde flou, déconnecté où la réalité est à peine perceptible… « La série a certainement été fortement influencée par mes études à l’INSEAD en France où les concepts psychanalytiques et l’examen du moi ont pris beaucoup de place ces derniers mois. Avec Unconscious Realities, je tente de peindre des images de mondes faits d’ombres, qui peuvent être remplis de beauté, si on les laisse faire surface », précise-t-il.
© Alexander Fruehmann
Image d’ouverture © Davide Padovan