Nos deux coups de cœur de la semaine ? André Moreau et Lionel Macor. Deux artistes qui pratiquent une photographie spontanée.
André Moreau
André Moreau alias Dre, un artiste canadien de 21 ans, se définit aime se définir comme un créateur. « Je prends des photos depuis que je suis tout petit. J’ai certainement des pellicules cachées dans ma chambre datant de mes 8 ou 9 ans. La photographie me permet de partager mon point de vue sur ce que je vois. Une vision qui m’est personnelle et unique », explique-t-il. L’artiste développe une approche photographique structurelle, et créative. « J’aime avoir l’opportunité de faire du freestyle avec le 8e art », ajoute-t-il. Si André Moreau aime développer des concepts – notamment à partir d’influences subconscientes, il est aussi capable de « suivre le rythme » et d’être flexible. Voici un photographe qui se joue des cadres.
© André Moreau
Lionel Macor
Lionel Macor, 33 ans, est photographe autodidacte et cofondateur de la galerie Mayday Mayday Mayday. C’est au contact de sa mère que l’artiste s’initie au medium. « Avant son mariage, elle développait ses négatifs en labo et travaillait ses propres séries », confie-t-il. Adolescent, il s’immerge dans l’univers du 8e art, qu’il décrit comme « un monde à part, avec sa propre temporalité, ses propres codes ». Adepte de l’argentique, l’auteur se laisse guider par la spontanéité. « J’aime être au contact et shooter vite, ne pas m’éterniser, et saisir au plus juste », précise-t-il. Prises au flash, ses images semblent arrêter l’action brute, libre. Une esthétique que l’on retrouve dans Quartier Libre, une série en noir et blanc dédiée aux sorties de la jeune génération parisienne. « Le monde de la nuit se réinvente, crée ses codes et investit de nouveaux lieux, raconte Lionel Macor. Mon approche se veut intimiste. Avec ces instants fragmentés, j’essaie de donner envie de voir, plus que de montrer. »
© Lionel Macor
Image d’ouverture © Lionel Macor