« La nature était l’élément initial de ce projet. Elle liait toutes les images entre elles. Mais, alors que j’apprends à me connaître, sa signification a évolué. The Cellar Door se déroule dans le sud-ouest américain. J’ai souhaité explorer l’identité de cette région et de ces habitants. Qu’est-ce qu’une terre sans identité ? Est-il possible de les séparer, ou ces deux notions sont-elles attachées l’une à l’autre ? », s’interroge Adam Riding. C’est dans une chambre noire qu’est né l’amour de l’artiste pour la photographie. Plongé dans la création même des images, dans les nuances et les textures, il développe une fascination certaine pour les nuits étranges et les métaphores visuelles, pour les dichotomies graphiques et les paysages immobiles. Nuages vaporeux, éclipses abstraites, carcasses d’animaux, plantes sauvages… Face à l’objectif d’Adam Riding, les éléments deviennent des fragments étranges, inquiétants, viscéraux. Comme une relecture fantasmagorique de notre environnement dans laquelle on ne peut que s’immerger, troublé·es par les faux-semblants, les ondes sensorielles, les rêves hypnotiques générés par ces panoramas nocturnes.
© Adam Riding