Dans le cadre de la publication d’un ouvrage sobrement intitulé My Book, Sofiya Loriashvili a lancé une campagne de financement participatif. De petit format, celui-ci consigne les fragments d’existence d’une jeunesse tourmentée.
« L’histoire a commencé en 2017, l’année où j’ai commencé à documenter tout ce qui m’entourait », explique Sofiya Loriashvili. Ces sept dernières années, elle n’a eu de cesse de capturer des moments de vie crus, souvent censurés par les réseaux sociaux. Des thèmes universels tels que l’amour, l’amitié et la mort se découvrent ici dans les débauches de la nuit, les accoutumances qu’elles occasionnent, la dépression et les cures de désintoxication qui s’ensuivent. En toile de fond défilent la crise de Covid-19, la guerre, la période de tensions qui la précède et une sensation de vide qui ne semble pouvoir se combler que dans l’intensité et l’oubli de soi, l’extase et le chaos. « [Mon boîtier] a énormément voyagé, mais a surtout fait des allers-retours entre la France et l’Ukraine, saisissant ainsi une multitude de vies et d’histoires. Il a longtemps été ma raison d’être à tel ou tel endroit », précise la photographe.
Une campagne de financement participatif
En souvenir de ce chapitre qu’elle achève désormais, Sofiya Loriashvili a pensé son livre dans un petit format suggérant le vade-mecum, ce guide que l’on porte sur soi. Les récits intimes qu’il contient, chargés en émotions, rappellent alors à celui ou celle qui le parcourt et s’y retrouve que sa situation n’est pas un cas isolé. En 152 pages, ce journal de bord multiplie les genres – allant de l’approche documentaire à la mise en scène en passant par la photographie de rue – à l’instar des rencontres faites au fil des ans. Pour la publication de My Book, Sofiya Loriashvili a lancé une campagne de financement participatif sur KissKissBankBank. Pour vous procurer une édition signée accompagnée d’un tirage ou de votre portrait, vous pouvez contribuer en cliquant sur ce lien.