L’Iowa, ses champs de maïs, ses rivières : le « coeur du pays » comme le surnomment les Américains. Nils Ericson y a grandi. Il y a deux ans, le jeune photographe a dû y retourner après la perte de son chien. Là-bas est née la série Iowa, projet cathartique sur la terre de son enfance.
« Je voulais m’occuper l’esprit et je voulais aussi livrer des photos poétiques qui reflétaient la solitude et le mal de coeur que je ressentais », raconte Nils. Pour tromper l’ennui, il a photographié la beauté des détails qui l’entouraient ainsi que ses proches dans leur quotidien.
Sur les images, empreintes de nostalgie, on devine des membres de sa famille. « Aucun d’entre eux n’était enthousiaste à l’idée de participer mais ils savaient que c’était important pour moi alors ils ont fait avec », reconnait Nils. Il admet aussi que faire le portrait de ses proches est difficile : « Je ne veux pas trop les pousser dans leurs retranchements : je dois vivre avec eux au quotidien ! »
S’il parvient à donner de l’émotion aux spectateurs, le jeune photographe est satisfait. Et quand on lui demande comment définir son style, il répond : « Paisible, libre, viscéral et poignant. »
Inspiré par Emmet Gowin, Nils est particulièrement intéressé par les portraits et s’essayent en ce moment à la photo de sport. Il sera bientôt papa et envisage de consacrer une série à la paternité.
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