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C’est l’heure du récap ! Cette semaine, l’amour et les déplacements, quels qu’ils soient, ont traversé les pages de Fisheye. Ceux-ci se matérialisent dans des projets autour d’archives, des paysages sauvages ou encore des compositions monochromes.
À l’occasion de la sortie de notre nouveau numéro, Fisheye célèbre l’amour. Dans The Mothers I Might Have Had, Caroline Furneaux utilise des photographies argentiques, réalisées par son défunt père alors qu’il était jeune. Sur les tirages se trouvent des femmes qu’il a fréquentées avant de rencontrer celle qu’il épousera, la mère de l’artiste, qui apparaît sur certains portraits. Cette série est à retrouver dans Fisheye #73. À travers (Tsy) Possible, Charlotte Yonga donne à voir une jeunesse malgache tiraillée. Si elle demeure attachée à ses traditions, elle aimerait néanmoins avoir plus de liberté vis-à-vis de ses relations intimes.
Le mouvement des émotions
L’amour se déplace et se décline d’une autre façon dans l’œuvre de Lieh Sugai. Dans Kaikou, la lauréate du Premi Fotografia Femenina Fisheye x InCadaqués se livre à une « exploration de la mémoire, de l’identité et de la notion de “chez-soi” ». Pour ce faire, elle capture des paysages américains qui lui rappellent son Japon natal. Par le biais des compositions en noir et blanc d’Anywhere But Here, Alison McCauley témoigne de son impression de ne jamais se sentir à sa place et de l’errance émotionnelle qui en découle. Enfin, Lee Shulman et Thomas Lélu publient Couldn’t Care Less aux éditions JBE Books. Dans cet ouvrage, les archives du premier, fondateur de The Anonymous Project, se parent d’étiquettes ornées d’aphorismes imaginées par le second. Chaque image raconte une histoire, cliquez ci-dessous pour les découvrir.