Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine s’abandonnent à quelques fantaisies visuelles ou mises en scène surprenantes. Collages extravagants, utilisation abusive du flash ou du flou, postures absurdes et passion dévorante, chacune des images renvoie à une volonté de se défaire des carcans de la bienséance et d’embrasser une tendre bizarrerie.
@eliott.lsg
Eliott Lesage s’affranchit des codes de la photographie. L’auteur joue avec le flou et une colorimétrie singulière. Des personnes aimées à soi-même en passant par des street snaps ou des éditoriaux mode, il réussit à capter des moments aussi personnels et authentiques qu’universels.
@mtong7
La personne derrière le compte @mtong7 dépeint la jeunesse de Shanghai de manière crue. Avec ou sans flash, avec des flammes ardentes ou une douche froide, l’artiste n’a pas peur de saisir les bas-fonds de la nature humaine et documente l’absurdité, les caprices et la folie des rues et des soirées de cette ville de l’Est chinois.
@jenny_bewer
Pour Jenny Bewer, la photographie est un moyen de s’aventurer dans une expression artistique vive et explicite. Elle n’hésite pas à proposer sa propre version de L’Origine du monde de Gustave Courbet. Slips kangourou et nuances de couleurs poétiques constituent sa façon de chambouler les règles.
@kbl_thecolourist
Sur les collages du compte @kbl_thecolourist, des humain·es semblent s’abandonner à des aventures surréalistes. L’univers est fait de photographies analogiques et digitales, de crèmes glacées, de soucoupes volantes et de quelques animaux marins. Une manière d’aborder les ciels et les abîmes qui restent encore si mystérieux.
@lily_zoumpouli
Lily Lilac a l’œil pour l’étrange. Dans la pénombre, l’artiste grecque révèle des scènes étonnantes, des postures insolites, mais aussi des instants de vie particulièrement ordinaires qui pourtant, dans la façon dont elle les traite, paraissent tout droit sortis d’un film alternatif.