Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine se plongent dans les livres et les univers composés de mots. Ouvrages, magazines, post-it ou devantures sont les protagonistes de leurs images. Et parfois, ils et elles extraient des pages, des paysages rêvés, des histoires de familles ou des secrets d’amour.
@ri.toska
Ri qui tient le compte @ri.toska déploie un journal visuel empreint de poésie. Guidée par les mots et la nature, elle compose des récits qui pourraient sortir des plus grandes épopées littéraires. Sommets brumeux, falaises grandioses et amant·es libéré·es se promènent sur ses images au grain délicat et aux couleurs pastel.


@simonphumin
Dans les rues de Tokyo, l’artiste germano-thaï Simon Phumin cherche les amoureux des livres. De Jinbōchō, célèbre quartier du livre d’occasion de la capitale japonaise, aux lecteur·ices assidu·es sur les bancs ou dans le métro, il saisit la passion silencieuse pour les mots et le papier.


@magidaelk
Les images et les collages de Magida El-Kassis interpellent. L’artiste tisse des récits avec des archives, des mots et des photographies, et sonde la mémoire de sa famille. Elle exhume les fragments et les strates de l’enfance de son père au Liban, qui parlait peu de cette époque de sa vie.


@shp.film
Et si on s’envoyait des e-mails d’amour, supplément photo ? Ou bien qu’on se retrouvait au game center pour jouer et rire jusqu’au petit matin ? Les images cinématographiques de Sian, qui tient le compte @shp.film, pourraient être celles issues d’un scénario romanesque qui se déroule à Hong Kong ou à Tokyo dans les années 1990. Toute une histoire est à écrire.


@sheungyiuphoto
Les mots font partie intégrante de l’œuvre de Sheung Yiu. Ils se retrouvent sur des projets photographiques et vidéos, sous forme de messages lisibles ou cryptés, de gravures ou de néons, sur des drapeaux ou des écrans. Grâce à leur puissance, ils envoûtent, interrogent, perturbent, réveillent.

