Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine s’amusent à déformer leurs images. Ils et elles jouent avec le flou, la distorsion, les effets de styles et le collage pour réaliser des visuels subjuguant, déroutants, mais toujours entièrement libres d’interprétation.
@_zual___
Lauren Beard capture le quotidien, la douceur de l’enfance et les environnements attenants dans une esthétique picturale. Le mouvement, le grain et les couleurs transforment chaque photographie en un récit poétique, tantôt étrange, tantôt plein de charme.


@infrontofstrangers
Melchior Dias Santos cherche les reflets et les textures qui peuvent brouiller ses clichés. Le photographe part en quête de silhouettes qu’il choisit lui-même de contorsionner à l’aide de surfaces présentes sur la scène de prise de vue : vitres, flaques, miroir, fumée ou plastique. En résultent des danses anonymes envoûtantes.


@pasandoporlacalle
Dans ses collages, Magdalene Busse dénature les proportions du corps humain. Une jambe suit la ligne d’une aisselle ou la ligne d’un cou, les visages se détachent, les yeux disparaissent. Accumulant les couches de papier, elle crée ses propres petits monstres à la Frankenstein.


@suburban_delight
Keith Graham saisit le monde en mouvement dans des couleurs froides ou dans des teintes monochromes. Le grain abondant sur chacune des images métamorphose les scènes de tous les jours et les actions en histoires à portée théâtrale.


@intothepolaroid
Les polaroids de Bret Watkins transportent dans un univers alternatif. Le photographe joue avec des optiques kaléidoscopiques, réalisant des portraits difformes et hypnotisant. Il compose également des collages à partir de ses clichés, interrogeant les bords d’une image.

