La sélection Instagram #521 : monstres et merveilles

26 août 2025   •  
Écrit par Lucie Donzelot
La sélection Instagram #521 : monstres et merveilles
© Jean Caunet / Instagram

Les monstres, les créatures étranges et hors normes sont souvent associés au laid, au repoussant. Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine célèbrent au contraire leur beauté, leur aspect envoûtant et leur capacité à nous faire basculer dans le merveilleux.

@attila.ataner.photography

D’étranges êtres luminescents peuplent l’univers d’Attila Hasanov Mehmedov Ataner. On y découvre des figures surréalistes, des créatures doubles ou en cours de métamorphose grâce à de longues expositions ou au procédé de solarisation. Irradiantes et fantomatiques, elles bouleversent notre perception du réel.

Portrait en longue exposition et solarisation.
© Attila Hasanov Mehmedov Ataner / Instagram
Portrait d'une jeune femme le visage flouté.
© Attila Hasanov Mehmedov Ataner / Instagram

@gregormor

Dans un noir et blanc contrasté, les images de Gregor Morales dépeignent de sombres personnages. Le flou des photographies, faisant trembler le décor comme les protagonistes, en accentue le caractère inquiétant. Et comme hypnotisé·e par ces troubles apparitions spectrales, le ou la spectateur·ice ne sait s’iel doit fuir ou se laisser happer.

Image en noir et blanc flou, une apparition presque spectrale.
© Gregor Morales / Instagram
Une personne marche sur un sentier tel un fantôme.
© Gregor Morales / Instagram

@jean.caunet

Chez Jean Caunet, on croise aussi bien le chemin d’élégants diables, d’hommes-lapins ou d’apprenti·es sorcier·es. Son univers généralement coloré accueille toutes créatures, des plus inquiétantes aux plus glamours. Célébration du bizarre, le travail du jeune artiste magnifie l’extravagant et le méprisé.

Un diable nu avance vers nous.
© Jean Caunet / Instagram
La tête d'un diable se fond dans le papier peint du mur derrière lui.
© Jean Caunet / Instagram

@katalinpusztaszeri

Plonger dans l’univers de Katalin Pusztaszeri est semblable à plonger dans un film d’épouvante. Un goût de peur dans la bouche, on est attiré·es par ces inquiétantes images. Mais les créatures hybrides qu’on y rencontre, mi-humaines mi-squelettes ou piranhas, ne nous laisseront peut-être pas faire demi-tour.

Gros plan d'un visage dont on ne voit quasiment que les yeux, mi-humain mi-squelette.
© Katalin Pusztaszeri / Instagram
Surimpression visage d'une personne et d'un piranha.
© Katalin Pusztaszeri / Instagram

@sjogren.ssa

En photographiant son entourage, Alessandro Montenegro le transforme en des êtres ayant l’air de provenir de l’espace, en des créatures recomposées tel le monstre de Frankenstein. Bien qu’étincelants et enjoués, ils semblent davantage sortir d’un conte merveilleux que d’un récit gothique.

Collage de morceaux de visage.
© Alessandro Montenegro / Instagram
Personne surexposée, les cheveux verts et le ciel violet.
© Alessandro Montenegro / Instagram
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