Focus sur les cinq découvertes préférées des lecteurs, présentées en septembre 2021 sur le site de Fisheye : Julien Lasota, Sandra Reis, Ella Bats, Allan Salas et Jean-François Lepage.
1. Julien Lasota
« L’environnement est propice à tous les scénarios. Imaginez-vous revêtir un costume de votre choix, qu’il soit celui de l’aventurière, de l’explorateur, des amoureux qui flirtent, du pêcheur qui fend le brouillard jusqu’à la rivière… »
Avec Carbone 14, Julien Lasota représente une nature monochrome et resplendissante. Un hommage brut et sincère à notre planète et à ses ressources.
© Julien Lasota
2. Sandra Reis
Empruntant à l’esthétique rétro de l’artiste Eugenia Loli, Sandra Reis crée ainsi, à partir d’un même selfie d’elle-même, une multitude d’œuvres bariolées. Collés à son corps ? Des animaux, des plantes, des figures géométriques, et même des éléments extraterrestres. Autant d’accessoires insensés permettant à l’artiste de détourner les codes du portrait, et d’apprendre à percevoir le corps humain comme un terrain de jeu.
© Sandra Reis
3. Ella Bats
C’est quoi l’amour ? « Il m’est impossible de répondre. Chaque rencontre, chaque relation est différente », avance Ella Bats, 28 ans. Parmi les questions existentielles qui animent la photographe parisienne, les tensions amoureuses occupent une place de choix. « Quelles sont nos racines ? Qu’est- ce qui relie deux êtres ? Quelles sont les origines de l’amour ? » Et dans cette vaste quête, ses images tendres, fragiles et tumultueuses nous invitent à une forme de méditation.
© Ella Bats
4. Allan Salas
Bouleversé par deux tragédies familiales, Allan Salas s’est isolé au bord de mer, au contact de la nature. Là-bas, il construit The rooted heart began to change, un projet métaphorique, explorant la notion de deuil, et notre relation à la mort. Un travail illustrant les pensées en pagaille d’un artiste en recherche de soi. Le constat terrible de l’impermanence du vivant. L’anxiété résolument humaine face à l’inconnu.
© Allan Salas
5. Jean-François Lepage
L’artiste français Jean-François Lepage développe, depuis plusieurs années Genèse, un travail monolithique croisant photographie et peinture. Un corpus amenant le regardeur à interroger sa vision du beau. « Ce n’est pas tant le style ou la forme des œuvres des artistes qui m’attirent, mais plutôt la forme de vérité qu’elles dégagent. Comme si, au-delà de l’esthétique, il y avait un autre phénomène encore plus important qui en émanait et nous touchait. Que ce soit pour quelques secondes ou toute une vie, peu importe : ça nous construit », confie-t-il.
© Jean-François Lepage
Image d’ouverture : © Julien Lasota