Cette année encore, la RATP a convié Fisheye à investir des stations de son réseau métropolitain. Cette invitation prend place dans le cadre des Jeux olympiques d’été, et permet de donner à voir la diversité de l’image de sport par le prisme de la jeune création photographique.
À mesure que les Jeux olympiques d’été approchent, les évènements autour du sport se multiplient. Tout naturellement, la RATP, supporter officiel de Paris 2024, s’inscrit dans cette mouvance avec son dispositif La RATP invite, consacré cette fois-ci à la photographie. Jusqu’à fin mai, plusieurs stations du réseau métropolitain – à savoir Bastille, Bréguet-Sabin, Charles de Gaulle-Étoile, Châtelet-Les Halles, Franklin Roosevelt, gare de Lyon, George V, Hôtel de Ville, La Chapelle, Madeleine, Montparnasse-Bienvenüe et Pyramides – accueillent les œuvres de dix talents émergents sélectionnés par Fisheye. Dans des approches variées, chacun d’eux explore l’imagerie du sport de manière poétique et décalée. La programmation, labellisée Olympiade culturelle, souligne les liens qui unissent l’art et sport, tout en mettant en lumière les valeurs intrinsèques à l’évènement : l’inclusion, la diversité culturelle et l’universalisme.
Au gré de leurs déplacements, les usagères et les usagers pourront ainsi (re)découvrir les œuvres graphiques de Cait Oppermann, d’Anthony Blasko et de Brad Walls, les compositions surréalistes d’Andrea Koporova, les portraits colorés de Luisa Dörr, d’Eva Watkins et de Benjamin Malapris, les mises en scène décalées de Pelle Cass, les tirages monochromes de Guillaume Martial ou encore les tableaux édulcorés de Ward Roberts dans les méandres souterrains de la capitale. Quelle que soit leur démarche, toutes et tous font un pas de côté pour rompre avec les représentations traditionnelles du sport. Dans le sillage du magazine, au fil des images se racontent alors d’autres histoires, révélant des points de vue parfois insoupçonnés, mais tout aussi inspirants.