Mònica Figueras Domènech et la mer dans le corps

11 octobre 2023   •  
Écrit par Ana Corderot
Mònica Figueras Domènech et la mer dans le corps
© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech

« J’aime l’analogique. En photographie comme en général, dans tous les domaines de ma vie. J’écris mes notes dans des carnets, je m’habille avec les vêtements de ma grand-mère et je voyage beaucoup à vélo. Je trouve beaucoup d’histoire, d’identité et d’âme dans l’ancien. J’aime le bleu, mais aussi le violet, qui pourrait être un bleu calme teinté de passion. Mon fruit préféré est la pastèque et j’adore les dauphins», nous confie avec esprit Mònica Figueras Domènech. Née dans une famille de pêcheurs, dans un petit village de la Costa Brava, l’artiste a toujours été influencée par les rivages maritimes qui bordaient son quotidien. Photographiant de manière ludique depuis son plus jeune âge avec les pellicules que lui procurait sa mère, un déclic s’opère après des études en graphisme. Depuis, accompagnée de son éternel boîtier argentique, elle arpente ces mêmes paysages catalans, capturant avec une poésie visuelle ce qui l’émeut et la traverse.  « Les levers et couchers de soleil m’ont toujours semblé un peu kitsch. Pourtant, c’est l’une des choses qui me passionne le plus et qui me fait vibrer. Je pense que cela pourrait être un reflet de moi et de mon travail. Cette dualité entre l’apparemment frivole et la profondeur. » Façonnant avec la lumière qui éclate sur les rochers, avec « les phénomènes de tourisme et le silence qu’ils laissent quand derrière eux lorsqu’ils s’en vont », les corps et les visages de celles et ceux qu’elle aime, la photographe fige une vie de paresse baignée de sensualité, où les solitudes une fois réunies deviennent un remède à la nostalgie. Déambuler à travers les rayons du soleil, se baigner et manger des glaces toute l’année, être amoureux·ses de qui l’on veut, quand bon nous semble, voici ce qui fait le sel de la Costa Brava de Mònica Figueras.

Les œuvres de Mònica Figueras Domènech sont exposées au Festival Incadaqués 2023 jusqu’au 15 octobre 2023.
© Mònica Figueras Domènech

© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech et Carla Cervantes
© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech

© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech

© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech et Carla Cervantes
© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech

© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech

© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech

© Mònica Figueras Domènech
© Mònica Figueras Domènech
À lire aussi
InCadaqués 2023 : plongée onirique en terre espagnole
© Eloïse Labarbe-Lafon
InCadaqués 2023 : plongée onirique en terre espagnole
Du 5 au 15 octobre se déroulera la 7e édition du festival international de photographie InCadaqués. Au programme, 25 expositions…
17 août 2023   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Now it’s day but I am dreaming : Gert Motmans et la nature des corps
© Gert Motmans
Now it’s day but I am dreaming : Gert Motmans et la nature des corps
Entre monochromes et tons pastel, les œuvres de Gert Motmans transpercent l’enveloppe du rêve et croisent les silhouettes d’hommes aux…
06 octobre 2023   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Explorez
Bernard Plossu : Naples à hauteur d'âme
© Bernard Plossu
Bernard Plossu : Naples à hauteur d’âme
Présentée à la galerie Territoires Partagés jusqu'au 31 janvier 2026, Les Napolitains de Bernard Plossu marque un tournant dans le...
11 décembre 2025   •  
Écrit par Costanza Spina
Jonathan Bertin : l'impressionnisme au-delà des frontières
Silhouette urbaine, Séoul Impressionism © Jonathan Bertin
Jonathan Bertin : l’impressionnisme au-delà des frontières
Jusqu’au 20 décembre 2025, Jonathan Bertin présente, à la Galerie Porte B, un dialogue délicat entre sa Normandie natale et Séoul, ville...
20 novembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
16 expositions photographiques à découvrir en novembre 2025
Topside III, de la série L’île naufragée, 2022 © Richard Pak
16 expositions photographiques à découvrir en novembre 2025
Pour occuper les journées d'automne, la rédaction de Fisheye a sélectionné une série d'événements photographiques à découvrir à Paris et...
17 novembre 2025   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Paris Photo 2025 : atteindre sa montagne intérieure avec Suwon Lee
© Suwon Lee, Pico Bolívar I, 2025 / Courtesy of Sorondo Projects
Paris Photo 2025 : atteindre sa montagne intérieure avec Suwon Lee
Présentée cette année par Sorondo Projects (Barcelone) à Paris Photo, la série The Sacred Mountain de Suwon Lee raconte une quête...
14 novembre 2025   •  
Écrit par Milena III
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Les images de la semaine du 8 décembre 2025 : existences et plasticité
© Magdalene Busse / Instagram
Les images de la semaine du 8 décembre 2025 : existences et plasticité
C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les photographes témoignent de la vie quotidienne et jouent avec la plasticité de leurs images. ...
Il y a 5 heures   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Grégoire Beraud et les terres colorées de l'Amazonie
Kipatsi © Grégoire Beraud
Grégoire Beraud et les terres colorées de l’Amazonie
Dans sa série Kípatsi, réalisée dans l’Amazonie péruvienne, Grégoire Beraud met en lumière la communauté Matsigenka, sa relation à la...
13 décembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
À la MEP, les échos de vie urbaine de Sarah van Rij
© Sarah van Rij
À la MEP, les échos de vie urbaine de Sarah van Rij
Jusqu’au 25 janvier 2026, Sarah van Rij investit le Studio de la Maison européenne de la photographie et présente Atlas of Echoes....
12 décembre 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Julie Jones est nommée directrice de la Maison européenne de la photographie
Julie Jones © Agnès Geoffray
Julie Jones est nommée directrice de la Maison européenne de la photographie
Le conseil d’administration de la Maison européenne de la photographie vient de révéler le nom de sa nouvelle directrice : il s’agit de...
12 décembre 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet