Daido Moriyama, récompensé par la Fondation Hasselblad

19 mars 2019   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Daido Moriyama, récompensé par la Fondation Hasselblad

La Fondation Hasselblad a dévoilé le nom de son lauréat 2019 : le Japonais Daido Moriyama. Zoom sur la carrière d’un photographe inspirant.

Fondée en 1979, la Fondation Hasselblad organise, chaque année, un prix visant à récompenser le travail d’un photographe. Après avoir mis en lumière les œuvres de Susan Meiselas (1994), Robert Frank (1996), David Goldblatt (2006) ou encore Joan Fontcuberta (2013), la Fondation honore cette année le Japonais Daido Moriyama. L’auteur recevra 1 million de couronnes suédoises, soit environ 94 000 euros. La cérémonie du prix se déroulera à Göteborg, en Suède, le 13 octobre 2019, et sera suivie d’une exposition consacrée à l’artiste, au Hasselbald Center, qui débutera le lendemain. Enfin, un ouvrage, consacré à Daido Moriyama, sera publié par la maison d’édition Walther König.

Né à Osaka en 1938, Daido Moriyama a contribué à la transformation du médium photographique au Japon. Célébré pour son approche radicale, l’auteur défend une vision authentique et subjective du monde. Il capture un monde urbain chaotique, peuplé de personnages étranges, et construit un univers oscillant entre le réel et l’illusoire. Daido Moriyama a également joué un rôle dans le développement du mouvement artistique Provoke, qui invitait les auteurs à s’interroger sur la nature du médium, en libérant le 8e art de ses anciennes traditions. Influencé par William Klein, Jack Kerouac ou encore Shūji Terayama (un poète et dramaturge d’avant-garde japonais), le photographe crée des œuvres expressionnistes, poétiques et énigmatiques.

© Daido Moriyama

© Daido Moriyama
© Daido Moriyama

© Daido Moriyama

© Daido Moriyama

Explorez
Yelena Yemchuk : Odessa, ville enchantée
© Yelena Yemchuk
Yelena Yemchuk : Odessa, ville enchantée
En septembre 2022, l’artiste américano-ukrainienne Yelena Yemchuk publie Odessa aux éditions Gost Books. Hommage amoureux à la ville...
03 mai 2024   •  
Écrit par Milena Ill
Berlin, Robert Frank et portrait flou : dans la photothèque de Diane Meyer
© Diane Meyer
Berlin, Robert Frank et portrait flou : dans la photothèque de Diane Meyer
Des premiers émois photographiques aux coups de cœur les plus récents, les auteurices publié·es sur les pages de Fisheye reviennent sur...
03 mai 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Christophe Berlet, la boxe Thaï dans la peau
© Christophe Berlet
Christophe Berlet, la boxe Thaï dans la peau
« Quand j’étais petit, ma mère m’a interdit de faire de la boxe Thaï. Elle disait que dans son pays, c’était pour les mauvais garçons. »...
03 mai 2024   •  
Écrit par Agathe Kalfas
Au Musée de la Femme, la photographie déploie son langage universel
© Camelia Shahat
Au Musée de la Femme, la photographie déploie son langage universel
Jusqu'au 31 octobre 2024, le Musée de la Femme de Marrakech accueille Photographie : le langage universel, une exposition imaginée avec...
02 mai 2024   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Albert Kahn et ses balades végétales
© Albert Kahn
Albert Kahn et ses balades végétales
Jusqu’au 30 décembre, le musée Albert Kahn présente une exposition de photographies du philanthrope, qui met en lumière sa passion pour...
04 mai 2024   •  
Écrit par Costanza Spina
Yelena Yemchuk : Odessa, ville enchantée
© Yelena Yemchuk
Yelena Yemchuk : Odessa, ville enchantée
En septembre 2022, l’artiste américano-ukrainienne Yelena Yemchuk publie Odessa aux éditions Gost Books. Hommage amoureux à la ville...
03 mai 2024   •  
Écrit par Milena Ill
Berlin, Robert Frank et portrait flou : dans la photothèque de Diane Meyer
© Diane Meyer
Berlin, Robert Frank et portrait flou : dans la photothèque de Diane Meyer
Des premiers émois photographiques aux coups de cœur les plus récents, les auteurices publié·es sur les pages de Fisheye reviennent sur...
03 mai 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Christophe Berlet, la boxe Thaï dans la peau
© Christophe Berlet
Christophe Berlet, la boxe Thaï dans la peau
« Quand j’étais petit, ma mère m’a interdit de faire de la boxe Thaï. Elle disait que dans son pays, c’était pour les mauvais garçons. »...
03 mai 2024   •  
Écrit par Agathe Kalfas