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« En raison de l’activité de ma famille, je me suis initialement dirigée vers la science et la technologie. Le médium [photographique] n’était alors qu’un “hobby” qui me permettait de m’évader », confie Lu Hong dans les pages du Fisheye #61, dont elle signe la couverture. En parallèle de ses études d’ingénierie, l’artiste compose des scènes à la lisière des rêves à l’aide de son boîtier argentique, cherchant à révéler ce que l’œil humain ne perçoit pas d’ordinaire. En juin dernier, dans la volonté de prolonger son univers nimbé de surréalisme, elle s’essaye à l’intelligence artificielle avec la cinquième version de Midjourney, soumettant à l’algorithme des images difficiles à réaliser. Par ce biais, la photographe parvient ainsi à donner libre cours à sa créativité sans jamais plus se heurter aux limites du monde réel. Aujourd’hui, Lu Hong se prête à l’exercice du portrait chinois.
Si tu étais…
Une émotion ?
L’enchantement.
Un métier ?
Une directrice d’aquarium du futur.
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Une période historique ?
Entre la fin du 19e siècle et le début du 20e siècle. C’est à cette période qu’a été inventé puis s’est généralisé le flash. Cela a révolutionné la photographie, ouvrant une myriade de possibilités.
Un personnage de fiction ?
Harry Potter, pour vivre dans ce monde de mystère et de magie.
Une lumière ?
Un néon, vacillant et imprévisible.
Un sujet à explorer ?
Les différentes couches de la réalité et leur interaction.
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Une personne avec qui réaliser un projet ?
Einstein, pour redéfinir la réalité.
Un animal légendaire ou réel ?
L’esprit de la forêt de Princesse Mononoké.
Un décor insolite ?
Une ancienne ruine sous-marine.
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Un objet ?
Une boule de cristal, montrant les futurs possibles.
Un pays ou une ville ?
L’Islande, où l’imaginaire et la réalité s’entremêlent.
La séance photo de tes rêves ?
Une séance photo à l’intérieur d’un tunnel temporel.
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Une anecdote ou un secret que vous aimez ?
J’ai commencé à explorer la génération d’images par l’IA en juin 2023.
Un penseur et sa citation ?
Le poète français Paul Valéry et sa citation : « Ce qui est visible fait rêver, mais ce qui est invisible est vraiment poétique. »
Un paysage ?
Un matin brumeux au bord de la mer, avec de nombreuses créatures oniriques flottant gracieusement à la surface de l’eau.
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