Pour la troisième année consécutive, la RATP a convié Fisheye à exposer les photographies de talents émergents dans les stations de son réseau métropolitain. L’accrochage a pour thème la mer et donne à voir différents aspects de cet environnement si mystérieux.
En cette année de la mer, la RATP a décidé de consacrer son dispositif La RATP invite à cette vaste thématique. À cet effet, Fisheye a pu investir dix-sept stations du métro parisien qui ne sont autres que Bastille, Hôtel de Ville, George V, La Chapelle, Bréguet-Sabin, Bir-Hakeim, Crimée, Oberkampf, Franklin D. Roosevelt, Saint-Denis – Porte de Paris, gare de Lyon, Madeleine, Pyramides, Charles de Gaulle – Étoile, Les Halles et La Motte-Picquet – Grenelle. Du 31 janvier au 24 mars prochain, les œuvres de douze talents émergents prendront place sur ces cimaises urbaines. Dans des approches variées, esthétiques, humoristiques ou documentaires, toutes rendent compte de la réalité d’un environnement dont nous ne savons que peu de choses. La vie marine, parfois inventée, se révèle alors aux côtés des activités pécuniaires ou de loisir des êtres humains.
Renouveler l’imagerie traditionnelle de la mer
Au gré de leurs déplacements dans la capitale, les usagères et les usagers pourront découvrir la vie des estrans normands, documentée avec minutie par Cloé Harent, ou le mobilier des bords de mer de Bretagne saisis par Kathleen Missud. Les monochromes de Giulia Vanelli les transporteront dans un univers côtier étrangement familier. Les compositions de Jérémy Appert et de Julia Gat les immergeront dans des baignades tantôt agitées, tantôt paisibles, quand Patrick Wack et Diana Takacsova raviveront les souvenirs de vacances estivales. Letizia Le Fur et Robin Lopvet les feront voyager dans des mondes réinventés sous leurs regards créatifs. Marine Lanier proposera un conte où le bestiaire océanique s’entremêle aux portraits de marins. Enfin, les tirages abstraits de Pia Riverola les mèneront en Antarctique et ceux de Stephanie O’Connor apporteront de la couleur au quotidien. Quelle que soit leur démarche, toutes et tous font un pas de côté et renouvellent ainsi l’imagerie traditionnelle de la mer. Dans le sillage du magazine, au fil des clichés se racontent finalement d’autres histoires, cristallisant des points de vue parfois insoupçonnés, mais tout aussi inspirants.