Nous avons tendance à ne regarder que ce qui est sous la lumière, sans nécessairement prêter attention à ce qui se cache dans l’ombre. Cette semaine, notre sélection Instagram #410 inverse les rôles, et nous dévoile l’envers du décor.
Installé à Paris, Jam Schneider se passionne pour les jeux d’ombre et de lumière, et façonne par la photographie des tableaux corporels – faits de filtres de couleurs et de motifs projetés. Aux couleurs néon, ses clichés pourraient être extraits d’un clip de musique pop, qui chantonne l’amour.
Artiste grec à l’esthétique minimaliste, Kleanthis Mpantis pratique une photographie des heureux hasards et de la spontanéité. Dans la rue comme dans un studio, avec lui, l’ombre révèle, plutôt que dissimule.
Photographe et directeur de la photo, Uzmann Rizman aime le mystère, et joue avec les registres. Les personnages qu’il met en scène – le plus souvent masculins –, tapis dans l’obscurité, se retrouvent tour à tour hantés par des peurs inconnues, par l’ombre d’une femme ou par leur propre fantôme.
Photographe de rue originaire de Londres, Darren Sacks recherche « l’incroyable dans le quotidien ». Dans ses images, l’artiste s’amuse des contrastes provoqués par l’ombre, et marie les couleurs vives avec le noir pour en faire ressortir tous les détails.
Celui qui se cache derrière le compte @so.asa construit ses clichés grâce à son téléphone. Installé·e en Corse, l’artiste suspend le temps à travers ses photographies. La technique employée met en avant les sujets et semble inverser un schéma : les couleurs disparaissent au profit de l’ombre.