La sélection Instagram #450 : les déclinaisons du grain

La sélection Instagram #450 : les déclinaisons du grain
© Veronique Van Hoorick / Instagram

Cette semaine, les photographes de notre sélection Instagram partagent un attrait pour les images au grain saillant. Dans des approches distinctes, conjuguées à d’autres esthétiques, toutes et tous dépeignent ainsi le monde qui les entoure.

@xperimentalphoto

Le photographe derrière le compte @xperimentalphoto capture ce qui est à portée de main : rues, concerts, ruines, commerces… À la limite de l’art expérimental, il emploie pellicules périmées, filtres photo et Lomography, créant des paysages invraisemblables et des compositions mémorables. 

© @xperimentalphoto / Instagram
© @xperimentalphoto / Instagram

@waxilaman

Laman, de son nom d’artiste, photographie les ombres et les lumières qui animent les rues de son pays, Taïwan. Il cultive son regard avec une sobriété et un minimalisme particulièrement élégants, en sachant accorder à chaque moment de la journée l’attention qu’il mérite et en expérimentant le temps présent de toutes les manières imaginables.

© Laman / Instagram
© Laman / Instagram

@imaginefilm

Au cours de ses voyages en Asie du Sud-Est ou dans les coins les plus reculés du monde, Veronique Van Hoorick vise à remettre en question nos rythmes de vie effrénés, en partageant une photographie plus paisible. Elle trouve dans la lomographie et un grain prononcé une manière unique de rendre compte des visions intenses et méditatives procurées par l’immensité de la nature sauvage. 

© Veronique Van Hoorick / Instagram
© Veronique Van Hoorick / Instagram

@dris.visuals

Dans sa galerie, Idris se plaît à conjuguer les paysages sauvages à l’urbanité délabrée. À l’image, des graffitis recouvrent ainsi les murs de cabines téléphoniques et de bâtiments aux fenêtres brisées tandis que les machines de chantiers se multiplient. Parfois, le photographe irlandais donne à voir, tel un chant du cygne, quelques fragments de beauté dans une nature qui se meurt.

@dris.visuals / Instagram
@dris.visuals / Instagram

@gr_images_la

« Il y a une certaine tranquillité à voir la ville à l’aube, avant le lever du soleil », assure Giovanni Rodriguez. Originaire du Pérou, l’artiste reprend les codes de ce courant de la photographie américaine qui consiste à immortaliser des enseignes lumineuses, des terrains de basket et des routes interminables. En résultent des monochromes profonds et grenus dans lesquels les rares silhouettes humaines s’apparentent à des ombres. 

© gr_images_la / Instagram
© gr_images_la / Instagram
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