C’est l’heure du récap’ ! Cette semaine, les photographes mis·es en avant par Fisheye ont en commun de transmettre des valeurs de soin et d’attention. Des récits porteurs d’authenticité et de curiosité sur le monde. La photographe Oriane Robaldo nous plonge tout d’abord dans la tendresse et la bienveillance de l’intimité de deux amies, capturées avec naturel, et sans aucun fétichisme. Découvrez également l’élégance des clichés de Katya Kalyska. Cette artiste biélorusse capture dans un noir et blanc cinématographique, et grâce à de riches textures, une intimité pudique et poétique. De manière thérapeutique, Maurine Tric documente sa propre PMA, ainsi que les luttes qu’elle a menées pour réaliser son désir de maternité, malgré son infertilité. Le vide n’existe pas apparaît comme une réponse à l’échec et à l’impossibilité ; un remède à l’isolement et la détresse. À travers son œuvre, elle aussi très personnelle, Ada Marino revient sur une enfance traumatique au sein d’un environnement toxique. Son travail au surréalisme cynique fournit une perspective émancipée face au patriarcat et au conservatisme. Lucie Moriceau-Chastagner, enfin, interroge la perte de valeurs des images, désormais moins susceptibles d’éveiller les consciences des un·es et des autres. Sa démarche consiste à poursuivre un travail d’archive autour de clichés de guerre qui portent un message universel, et réinterrogent le rapport au photographique. Chaque image raconte une histoire, cliquez juste ci-dessous pour les découvrir.
Les images de la semaine du 12.02.24 au 18.02.24 : un éveil réparateur
© Maurine Tric
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© Oriane Robaldo
Cette semaine, plongée dans l’œil d’Oriane Robaldo. Au cœur d’un shooting spontané – dans le cadre de sa série Amy et Paula – la…
© Katya Kalyska
La photographe biélorusse Katya Kalyska porte une attention particulière aux éléments qui ornementent la banalité des jours.
© Maurine Tric
Le désir de maternité ne suffit pas pour mettre au monde un enfant. Dans Le vide n’existe pas, Maurine Tric témoigne du parcours du…
© Ada Marino
À l’intersection de la photographie et de l’installation, la série Paterfamilias d’Ada Marino, illustre les conséquences et…
Sans titre, de la série Théâtre de guerre, photographies avec un groupe de guérilla kurde, Irak, 2011-2012 © Émeric Lhuisset- Musée de l’Armée, Paris – achat auprès de l’artiste
La responsable des collections de photographies au musée de l’Armée pose sur les images du fait militaire une vision nuancée, recherchant…
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Kaboul, Kaboul, Afghanistan, 29 février 2024. Des journalistes féminines travaillent dans le bureau d'un média axé sur les femmes. Depuis l'arrivée au pouvoir des talibans en août 2021, le paysage médiatique afghan a été décimé.
Selon Reporters sans frontières, dans les trois mois qui ont suivi la prise de pouvoir des talibans, 43 % des médias afghans ont disparu. Depuis, plus des deux tiers des 12 000 journalistes présents dans le pays en 2021 ont quitté la profession.
Pour les femmes journalistes, la situation est bien pire : obligées de se couvrir le visage, de voyager avec un chaperon, interdites d'interviewer des officiels, soumises au harcèlement et aux menaces, plus de 80 % d'entre elles ont cessé de travailler entre août 2021 et août 2023, selon Amnesty International.
Sans reporters féminines, il devient de plus en plus difficile de rendre compte de la situation des femmes afghanes dans une société où les hommes sont rarement autorisés à les interviewer. Les sujets concernant les droits des femmes sont particulièrement sensibles, et la pression exercée sur les médias et les journalistes a fait de l'autocensure la nouvelle norme pour les reportages. © Kiana Hayeri pour Fondation Carmignac
Le jury du Prix Carmignac a récompensé Kiana Hayeri et Mélissa Cornet pour Afghanistan: No Woman’s Land. Cette édition 2024 est consacrée...
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Série au long cours, Spiral Code a pris, l'année dernière, la forme d’un publié chez The Photobook Review et shortlisté pour le Arles...
© Elsa & Johanna
« L’imagination est plus importante que la connaissance », affirmait Albert Einstein en 1929 lors d’une interview au Philadelphia...
© Alessandro De Marinis
Les auteurices publié·es sur Fisheye célèbrent l’Italie, de ses paysages naturels sauvages et volcaniques à ses villes antiques.
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Pour la première fois en France, la Maison européenne de la photographie accueille Something Happened, une exposition de l'artiste...
© Nika Sandler. My Nonhuman Friends.
Dans son livre auto-édité My Nonhuman Friends, Nika Sandler et ses chats se partagent la narration d’une histoire d’amitié. Leur dialogue...