C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les photographes se livrent en images à une forme de résistance, de dépassement de leur condition. Dans une approche similaire à celle des impressionnistes, Thomas Amen éprouve les paysages naturels pour faire face à leur surreprésentation, qui tend à les vider de leur substance. Dans Le mourant qui ne mourrait pas, série récompensée du prix Premi Fotografia Femenina Fisheye x InCadaqués, Sasha Mongin évoque le virus de son père, contracté à la suite d’une transfusion de sang contaminé, qui, selon les médecins, le condamnait à une fin prochaine. Ses compositions expérimentales cherchent alors à retranscrire la perception qu’elle se faisait, enfant, de la maladie. Dans un tout autre genre, Clémentine Balcaen a consigné son départ du monde du mannequinat, qui pesait sur sa santé mentale. Thank you bye retrace ainsi sa quête de sens dans un tel milieu. Nhu Xuan Hua et Vimala Pons sont quant à elles à l’origine de tableaux mettant en scène des personnages, inspirés par des héroïnes réelles ou fictionnelles, qui ont marqué la jeunesse de beaucoup. Cet article est à retrouver en intégralité dans Fisheye #67. Enfin, Paris Photo a dévoilé le programme de sa 27e édition, qui se tiendra de nouveau au Grand Palais, du 7 au 10 novembre prochain. Chaque image raconte une histoire, cliquez ci-dessous pour les découvrir.