Avant même de capturer un paysage, un ciel ou des fleurs, Nicolas Leconte saisit une palette foisonnante de couleurs. Un rouge enivrant s’entremêle à la douceur d’un jaune réconfortant, le bleu intense de l’océan entre en harmonie avec le vert de l’environnement… Les combinaisons sont infinies, tout comme l’imagination et la créativité de l’artiste. Autodidacte, Nicolas Leconte débute le médium il y a sept ans, en parallèle de ses études d’ingénieur en urbanisme. Son attrait se porte rapidement vers la colorimétrie que lui offre les panoramas bretons et normands. « Je ne peux que difficilement concevoir une photographie sans y apporter de la couleur, d’une manière ou d’une autre. Je trouve le monde un peu trop gris, et l’idée d’apporter un peu de gaieté, de mettre en valeur ces différentes teintes au quotidien, est quelque chose que j’aime », précise le photographe âgé de 28 ans. Pastel ou vives, les couleurs jouent entre elles et composent un ensemble d’œuvres vaporeuses où l’invitation au songe transperce notre psyché. « Ce que j’affectionne, c’est immortaliser ce qui me plaît, les souvenirs que je veux garder, mais aussi les rêves que je souhaite créer », ajoute l’artiste. Pour constituer cet univers onirique, Nicolas Leconte ne cesse d’expérimenter le médium argentique et numérique. La photographie devient alors, pour lui, un « outil puissant quand les mots ne suffisent plus ». Qu’elles effleurent les cieux, dansent avec des silhouettes en double exposition ou reposent à l’intérieur d’une voiture, les fleurs habillent avec finesse cette sphère où il fait bon flâner. À l’instar de ses images, Nicolas Leconte conclut avec poésie : « J’aime capturer mon époque, j’apprécie montrer la beauté où je la vois, la vie là où on ne la regarde pas. »
Les nuances sauvages de Nicolas Leconte
© Nicolas Leconte
À lire aussi
© Stephanie O’Connor
Cette semaine, plongée dans l’œil de Stephanie O’Connor. De retour en Nouvelle Zélande après avoir vécu à Berlin, la photographe s’est…
© Viviane Sassen / Courtesy of MEP
Jusqu’au 11 février 2024, Viviane Sassen s’expose à la Maison européenne de la photographie à l’occasion d’une rétrospective d’envergure….
Oscillant entre abstraction et figuration, Chiron Duong, jeune photographe vietnamien, révèle une part de son imaginaire colorée dans…
Explorez
© Mathias Zwick / Inland Stories. En jeu !, 2023
Quelle meilleure façon de démarrer les Rencontres d’Arles 2025 qu’avec un battle d’images ? C’est la proposition d’Inland Stories pour la...
© Vanessa Stevens
Expositions, immersion dans une série, anecdotes, vidéos… Chaque mois, la rédaction de Fisheye revient sur les actualités photo qui l’ont...
Contenu sensible
06:31
© Fisheye Magazine
C’est l’heure du rendez-vous Focus ! Alors que sa série Only You and Me se dévoilera prochainement sur les pages de Sub #4, Sofiya...
© Jean Caunet / Instagram
Les monstres, les créatures étranges et hors normes sont souvent associés au laid, au repoussant. Les artistes de notre sélection...
Nos derniers articles
Voir tous les articles
© Bohdan Holomíček
Créé en 2022, le Prix Viviane Esders rend hommage à des carrières photographiques européennes souvent restées dans l’ombre. Pour sa...
Fahima (17 ans) révise dans le salon familial. Elle suit un cursus accessible en ligne sur son smartphone. Kaboul, Afghanistan, 24 janvier 2025. © Sandra Calligaro / item Lauréate 2024 du Prix Françoise Demulder
Pour la 37e édition du festival Visa pour l’Image à Perpignan qui se tient jusqu’au 14 septembre 2025, la photojournaliste Sandra...
© Jenny Bewer
Dans son numéro #73, Fisheye sonde les représentations photographiques de l’amour à l’heure de la marchandisation de l’intime. À...
Diverses espèces de requins, dont certaines sont menacées d'extinction, tandis que d'autres sont classées comme vulnérables, ont été ramenées à terre à
l'aube par des pêcheurs commerciaux au port de Tanjung Luar, le lundi 9 juin 2025, à Lombok Est, en Indonésie. Tanjung
Luar est l'un des plus grands marchés de requins en Indonésie et
en Asie du Sud-Est, d'où les ailerons de requins sont exportés vers d'autres marchés asiatiques, principalement Hong Kong et la Chine, où les os sont utilisés dans des produits cosmétiques également vendus en Chine. La viande et la peau de requin sont consommées localement comme une importante
source de protéines. Ces dernières années, face aux vives critiques
suscitées par l'industrie non réglementée de la pêche au requin, le
gouvernement indonésien a cherché à mettre en place des contrôles plus stricts
sur la chasse commerciale des requins afin de trouver un équilibre entre les besoins des pêcheurs et la nécessité de protéger les populations de requins en déclin © Nicole Tung pour la Fondation Carmignac.
La lauréate de la 15e édition du Prix Carmignac vient d’être révélée : il s’agit de la photojournaliste Nicole Tung. Pendant neuf mois...