C’est l’été, le temps est venu de flâner dans les rues de Paris, de France et même d’Europe. Vous souhaitez fuir la chaleur un instant ? Voici les plus belles expositions du moment, à découvrir bien au frais.
Seaside
Jusqu’au17 août 2019
, la galerie Bildhalle, située à Zurich, organise un summer show intitulé Seaside. Quatorze photographes y présentent des images estivales, entre expérimentations et onirisme. Les artistes y dévoilent un univers envoûtant, aux frontières du rêve et des souvenirs. Été, chaleur et rêverie sont donc à l’honneur !
© à g. Miriam Tölke, à d. Albarrán Cabrera
Dark Thread
La Maison Européenne de Paris accueille jusqu’au 25 août les images du photographe américain Henry Wessel à l’occasion de l’exposition Dark Thread. Une échappée en plein cœur du Far West. Déserts à perte de vue, canyons vertigineux, stations d’essence au milieu de plaines dépeuplées… L’Ouest des États-Unis ne cesse de fasciner !
© Henry Wessel, courtesy Pace/ MacGill Gallery, New York
Raconte-moi une histoire
Jusqu’au 27 août à Paris
, l’Institut culturel italien propose l’exposition Raconte-moi une histoire. Un panorama de la jeune photographie italienne qui montre la vivacité de la création transalpine. Neuf jeunes photographes y présentent des œuvres aussi éclectiques que personnelles.
© Frederica Sasso
Harmony of Chaos
Avec Harmony of Chaos, le photographe italien Renato D’Agostin propose un projet plastique et abstrait sur Shanghai. Une réflexion grand format sur la condition humaine. Un portrait sensoriel dont chaque spectateur peut s’emparer. Devant ses images noir et blanc texturées, parfois, les silences s’entremêlent et s’étirent. Un projet inédit à découvrir jusqu’au 31 août 2019.
© Renato-D’Agostin / Courtesy Galerie Thiery Bigaignon
Portrait(s)
Vichy accueille jusqu’au 8 septembre 2019 le Festival Portrait(s). Dix expositions prennent place au cœur de la ville. L’événement présente une photographie affirmée, émergente, plasticienne ou documentaire. Son objectif ? Représenter la diversité de la figure humaine.
© Turkina Faso
Les Rencontres d’Arles
Rendez-vous immanquable de la photographe, les Rencontres d’Arles célèbrent cette année leur cinquantième anniversaire. Images d’archives, photographie brute, expositions poétiques, engagées, historiques et originales sont au rendez-vous. Vous ne savez pas par où commencer ? Fisheye vous guide ! Un événement à découvrir avant le 22 septembre 2019.
Pour cette édition spéciale, la Fisheye Gallery pose définitivement ses valises à Arles, dans un espace entièrement rénové. Découvrez, jusqu’au 31 août, les oeuvres de Théo Gosselin et Maud Chalard, Christian Lutz et les lauréats de la Gacilly sur les murs de la galerie !
© Maud Chalard & Théo Gosselin
Picasso, le regard du photographe
Jusqu’au24 septembre 2019,
le Musée Picasso de Barcelone présente l’exposition Picasso, le regard du photographe. La déambulation dans l’exposition emporte le visiteur d’atelier en atelier, des débuts du « Picasso photographe », à Horta de Sant Joan, un petit village de Catalogne dont les bâtiments inspirent à l’artiste des visions cubistes, à ses ateliers immenses dans le sud de la France, en passant par ses repères parisiens.
à g. RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris) : Jean-Gilles Berizzi, à d. Robert Doisneau : Gamma Rapho Robert Doisneau, Vegap, Barcelona, 2019 / Succession Pablo Picasso
Brésils
Ludovic Carème a passé dix années à arpenter une petite favela de Sao Paulo, Agua Branca, avant de s’enfoncer dans la forêt amazonienne à la rencontre de ses habitants. Ce portrait tout en nuance de gris, cadré carré et titré Brésils, est exposé à la Friche la Belle de Mai, à Marseille, jusqu’au 29 septembre.
© Ludovic Carème
L’essence du visible
Jusqu’au 29 septembre
, la Fondation Henri Cartier-Bresson propose une rétrospective de l’œuvre de Wright Morris, L’essence du visible. Cet écrivain photographe est à l’origine du livre photo-texte. Sans le savoir, il était à la pointe des questions formelles de son époque.
Wright Morris © Estate of Wright Morris
7e édition de la saison photographique de l’Abbaye Royale de l’Épau
Itinérance. Tel est le thème de la 7e édition de la saison photographique de l’Abbaye Royale de l’Épau. Dix-sept photographes ont abordé cette notion ô combien vaste. En vacances vers le Mans ? Une halte s’impose, avant le 3 novembre, et Fisheye vous trace l’itinéraire.
© Sébastien Tixier
Mélancolie des collines
Invité par Wajdi Mouawad à investir les espaces du théâtre de la Colline, le photographe Alain Willaume du collectif Tendance Floue dévoile une installation photographique, éloge du fragile et du doute. Les photographies, en grand format, sont accompagnées de textes de poètes, dramaturges, romanciers, ou essayistes, mais aussi de ceux du public, de tous les âges. Une exposition singulière à découvrir jusqu’au 28 décembre.
© Alain Willaume / Tendance Floue
Image d’ouverture : © René Burri estate / Magnum Photos