Si la photographie permet de se rapprocher le plus possible du vrai, elle est aussi un moyen de capturer des mondes fictifs, des pensées illusoires et des fantasmes absurdes. Notre sélection Instagram de la semaine descend tout droit du vaisseau de l’irréel en provenance d’univers imaginaires où la magie opère.
@vincentglielmi
Vincent Glielmi ne s’intéresse pas au réel, mais aux états intermédiaires entre les identités et les personnalités, aux interstices entre les villes et les paysages, entre les mondes et le monde. Installé dans l’ouest des États-Unis, il fait de son œuvre une invitation à un voyage en terre inconnue, où un simple objet ou un lieu peut prendre un aspect étrangement inquiétant.
@yhanson_photography
Vie urbaine, architecture, interactions entre personnes et lieux… autant d’éléments qui peuvent être remodelés sans fin pour peindre des scènes invraisemblables. Les portraits de la Canadienne Yvonne Hanson en sont la preuve : son travail avec les ombres, l’éclairage, la réflexion de la lumière et la géométrie lui permet de créer des mises en scène où le cauchemardesque et le fantasme viennent s’enlacer.
@nightmarecreatives
Jared Cobb aime s’inspirer des grands récits fondateurs pour flirter avec la science-fiction dans sa pratique. Photographe amateur reconnu à l’international, il imagine des compositions sobres et picturales, où le miraculeux et le surnaturel, tantôt salvateurs, tantôt glaçants, viennent tout à coup surprendre le quotidien.
@briangophoto
Brian Goldfarb dit de lui-même qu’il est « légèrement surréaliste ». Le photographe, installé à Brooklyn, expérimente l’improbable. Il transforme le terrain en mondes post-apocalyptiques, imagine les corps dans des positions peu conventionnelles et questionne les perspectives. Ses compositions, teintées d’humour, invitent à lâcher prise et à laisser déborder son imagination au-delà du cadre.
@leopvez
Les mouvements de la danseuse Elenore saisissent, sur la pellicule, des rêves violacés, des feuillages bleutés et des personnages fantômatiques. Sa pratique photographique explore une utopie aérienne de fête et de liberté où chacun·e peut s’extraire de la réalité trop brutale.