Le soleil brûle dans notre sélection Instagram de la semaine. Les flammes se déchaînent, les briquets s’allument, et les lueurs rouges dansent sur la surface photographique. Les artistes inspectent l’élément destructeur, la source de chaleur, ou la lumière du feu avec ardeur, vivacité et passion.
@rsvr.jpg
Jon, de son peusdonyme Instagram rsvr.jpg expérimente la chaleur du grain argentique. L’architecture cuit au soleil, les fleurs s’embrasent et les feux d’artifice détonnent dans le ciel. L’artiste nous plonge dans une utopie bouillonnante où la pluie n’existe pas.
@anassouaziz
Anass Ouaziz photographie son Maroc natal. Dans sa quête de l’ordinaire, il révèle les imaginaires et les histoires cachées du désert et des montagnes. Il capture les lumières chatoyantes du crépuscule et les brûlures du soleil méridional. Ses images reflètent la flamme qu’il entretient pour ses racines.
@natsegebre
Installé·e à Brooklyn, Nat Segebre joue avec le feu, autant au sens propre qu’au sens figuré. Les camaïeux de rouges et d’orange dominent le travail de l’artiste queer non-binaire. Les briquets se déclenchent et les allumettes s’exaltent. La fumée s’échappe de ses photographies argentiques et embaume la vision des spectateurices.
@balaramaheller
Balarama Heller explore un langage visuel à la frontière du réel. L’artiste new-yorkais mêle le cosmos aux éléments terrestres dans des images crépitantes. Les lumières luisent dans l’obscurité, et les étincelles incendient les forêts. Une régénérescence continuelle se dégage de ses photographies.
@go.wenwu
Pour Yingying Gao, le feu ne se matérialise pas. Les lésions aux suites de l’inflammation apparaissent sur la surface plane de la photographie. Son travail retranscrit les anomalies du climat, l’étrangeté des phénomènes naturels et l’urgence de survivre. À tout moment, le bois, comme la peau, peut rougir, de passion ou de douleur.