C’est l’heure du récap’ ! Cette semaine, Fisheye se plonge dans la 54e édition des Rencontres d’Arles, et revient sur quelques-unes de ses pépites. De la photographie de plateau aux scrapbooks des grands cinéastes, des expérimentations plastiques en lien avec la photographie à l’image performative, il y a cette année à Arles un désir certain de réaliser des ponts entre les pratiques artistiques – mais aussi de faire lien, tout simplement, puisque l’on pénètre dans l’imaginaire des créateurices. Dans un registre plus intime encore, la Vénézuélienne Oleñka Carrasco dévoile un récit poignant sur la mort de son père et son propre exil, au cœur du lieu culturel de la Croisière. Inscrites dans une réflexion plus globale, les expérimentations plastiques et visuelles à l’aune du changement climatique sont également au rendez-vous. L’urgence de la crise environnementale et l’horreur qui saisit de plein fouet notre réel tisse le fil rouge des œuvres de l’exposition de FotoHaus, à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz – réunissant sept membres du collectif LesAssociés, Philippine Schaefer ou Isabelle Chapuis. Documenter le monde pour transformer les sociétés : c’est l’objet d’une importante exposition des photographes de l’agence MYOP, au Printemps. Sujet brûlant et nécessaire, la lutte pour les droits humains se déploie en images, entre les quatre murs d’une grande piscine asséchée. Le photojournalisme est également mis à l’honneur pour la première rétrospective collective de la VII Foundation, See Through the Noise, qui nous invite à considérer ce qui fait histoire, dans notre présent contemporain. Chaque image raconte une histoire, cliquez juste ci-dessous pour les découvrir.




