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C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les pages de Fisheye font la part belle au flou. Le manipulant de diverses manières, les photographes s’en servent notamment pour faire ressortir une large palette d’émotions.
Cette semaine, le flou est à l’honneur et se décline de différentes manières. Nos coups de cœur Katarina Marković et Marine Payré l’utilisent dans leurs portraits, l’associant à des distorsions, des surimpressions ou bien à des paysages aux contours nets. Sophie Alyz nous plonge dans sa photothèque et nous en dit davantage sur les sources d’inspirations de son univers poétique, fait d’expérimentations évoquant la peinture. Dans un autre genre, Philippine Schaefer s’est également façonné une esthétique singulière. Depuis sa chambre noire, l’artiste allemande se livre à des performances qu’elle fige grâce à la technique ancienne du photogramme. En résultent des autoportraits et quelques natures mortes aux teintes vives.
Puiser dans l’existant
Jonathan Chandi s’approprie des clips musicaux, des défilés ou des campagnes de mode en y apposant sa touche personnelle. Dans des images en nuances de bleu, il réinterprète notamment Hundred Reasons du rappeur sud-coréen HAON. Pour Fisheye, il dévoile les dessous de ce projet. La photographe et journaliste Fabiola Ferrero puise également dans l’existant pour concevoir I Can’t Hear the Birds, une série réalisée dans son Venezuela natal qui, entre 2014 et 2020, a subi une importante crise économique. « Bien que mes photos soient davantage métaphoriques et que j’aborde à travers elles davantage de symboles, je m’appuie toujours en réalité sur de longues recherches, sur quelque chose de plus rationnel. Pour moi, la première partie ne peut pas exister sans la seconde », explique-t-elle dans un article à retrouver en intégralité dans Fisheye #72. Chaque image raconte une histoire, cliquez ci-dessous pour les découvrir.