Déjà le 12e numéro de Fisheye présent en kiosque, en librairie et très bientôt disponible sur tablette (version iPad). À la veille de son deuxième anniversaire, Fisheye garde pour boussole la curiosité à décrypter le monde à travers la photographie, et réciproquement, comme le laisse transparaître le sommaire de cette édition.
De la résistance de l’argentique aux tentatives de monétisation de la photo par les réseaux sociaux – avec notre dossier Web 3.0 –, l’œil de Fisheye reste curieux. Il regarde du côté du porno et de la 3D, des reconfigurations du journalisme par la culture du lol, s’intéresse au graphisme, au renouveau de la photo en Angleterre, à la France vue d’ici – un projet documentaire conduit par ImageSingulières et Médiapart. Il fait un détour du côté de Bruxelles pour découvrir un nouveau lieu consacré à la photographie, écoute l’Observatoire de la liberté de création parler de la progression de la censure depuis les attentats à Charlie Hebdo, décrypte comment les photos de 1914-1918 et de la Shoah modifient notre perception de l’histoire sur la Toile. Fisheye prend également un grand bol d’air avec le portfolio de Massimo Siragusa sur ses Théâtres à l’italienne, exposés à La Gacilly, et celui de Philippe Grollier sur les Bonfires en Irlande du Nord. Les Tumblr des lecteurs sont toujours là, comme tous les autres rendez-vous : les expos, les livres, le labo, l’art vidéo, les projets Web et toutes les chroniques.