Le temps demeure, dans sa complexité, l’acteur central de la photographie. Il impacte directement la lumière, l’exposition et le rendu final. Dans ce nouveau numéro, nous avons voulu interroger les pratiques de la slow photography, un mouvement aux contours mal définis né en opposition à l’instantanéité, la fulgurance, le partage immédiat et l’ubiquité totale. Des pratiques qui mettent en avant l’expérience photographique, la matérialité des supports et s’attachent à enregistrer des durées plus que des instants. Avec des photographes privilégiant la photo argentique, la chambre grand format, le sténopé, le Polaroid ou les procédés anciens comme l’ambrotype ou les tirages Fresson.
À l’aube de ses trois ans, Fisheye grandit vite et, comme nous vous l’annoncions, nous inaugurons la Fisheye Gallery en juin, dans le 10e arrondissement de Paris. Un espace pour présenter des regards, des auteurs, des gens en qui l’on croit depuis longtemps. Une nouvelle aventure qui prolongera la mise en avant des photographes de l’édition papier, de notre site Internet et des réseaux sociaux. Nous vous préparons de nouvelles surprises pour le numéro d’été qui sera résolument placé sous le signe des Rencontres…