C’est l’heure du récap‘ ! Les photographes de la semaine s’immergent en profondeur dans diverses communautés, avec lesquelles iels entretiennent une forme de familiarité. Exposée dans le cadre du festival 100% L’EXPO, Daria Svertilova s’est intéressée pendant plus de cinq ans au quotidien de jeunes de résidences étudiantes en Ukraine, pays dont elle est originaire. À ses côtés, Zoé Chauvet met en écho le rapport de fluidité à l’identité et au genre qu’entretiennent ses ami·es, privilégiant une esthétique proche du réalisme magique. Avec une approche documentaire, Kristina Rozhkova s’est immiscée dans un championnat de bodybuilding. Sa série Bodyland témoigne d’un esprit quasi sectaire et et d’une réalité invraisemblable, à l’image de la Russie contemporaine. Photographe italien, Glauco Canalis s’est quand à lui plongé dans le quotidien de jeunes napolitain·es issu·es d’un quartier populaire, qui s’affrontent lors de défis dangereux embrasant la ville. Une reconstitution fascinante de sa propre jeunesse dans le décor méditerranéen, à voir avant le 2 juin prochain à l’occasion du festival Circulation(s). Elena Helfrecht revient ensuite sur certains de ses coups de cœur photographiques, qui alimentent son œuvre focalisée sur les rituels féminins et certaines traditions de sa région natale, la Bavière. Fascinée par la force d’une mémoire qui se perpétue à travers les époques, elle nous offre l’occasion d’en apprendre davantage sur les légendes locales, qui naissent d’un imaginaire des profondeurs de la nuit. Pour un dernier voyage, suivez Kin Coedel, qui a rencontré une communauté de nomades menée par des tisserandes, installées dans un village du plateau tibétain. Sa série Dyal Thak immortalise un esprit d’harmonie avec la nature et de transmission de savoirs liés au travail de la laine. Chaque image raconte une histoire, cliquez ci-dessous pour les découvrir.




