
« Je souhaite susciter de l’émotion à travers les couleurs, les ambiances. Elles sont importantes dans ma vision de la photographie, car je trouve que tout est gris, plat et sans saveur dans notre époque. Je veux que n’importe qui, en observant mes images, puisse rêver, voir quelque chose qui m’a échappé, avoir sa propre vision de mon travail », déclare Michaël Delègue. C’est durant l’adolescence que l’auteur de 24 ans a commencé à s’intéresser au médium. Un outil qui devient rapidement pour lui « synonyme d’une liberté infinie, un océan de bonheur dans lequel [il] nage ». Attaché à raconter le réel, déclencher la sensation, il explore les ambiances, les paysages pour ériger des fragments cinématographiques à l’aura magnétique. D’un champ de tournesol à une banlieue endormie, des panoramas urbains aux portraits théâtraux, Michaël Delègue ne s’interdit rien. À la manière d’un écrivain géniale, il ébauche des esquisses d’histoires qu’il fige d’un œil vif, et nous invite à prolonger. Un ensemble de scènes saisissantes empruntées à notre quotidien et transcendées par une indiscutable poésie.
















