D’un petit somme à l’ombre d’un pommier à un rêve érotique dans un love hotel, les artistes de notre sélection Instagram de la semaine plongent dans les bras de Morphée pour créer des images contemplatives et chimériques. Les paupières sont lourdes : c’est l’heure de la sieste et de visions réparatrices.
@alternativeuniverse.jpg
Les collages digitaux de Chiara Giliberto sont de l’ordre de l’utopie. Ses personnages se prélassent dans des lieux fantasmés où tout semble possible. À coups de détourages minutieux sur Photoshop, l’artiste sillonne un univers parallèle délirant à la palette pop et granuleuse.
@diaryoflonliness
L’Instagrameuse Diaryofloneliness photographie la solitude, celle qu’on pleure dans ses draps, celle qu’on cherche dans sa chambre, celle qu’on cache dans son cœur. Combinant les pratiques photographiques, comme le polaroid, ou le cyanotype, elle dévoile sa propre silhouette dans des somnolences monochromes presque léthargiques.
@doongood_666
Ken parcourt un monde nocturne où les désirs les plus secrets et les plus interdits se révèlent. Dans l’intimité des love hotels, il capture la luxure, les rêves coquins et les néons criards qui dansent sur les paupières assoupies.
@keiki.b
Keiki Banja aime regarder les hommes. Ceux qu’il photographie s’allongent un peu partout et pénètrent un demi-sommeil sublimé, tendre et quasiment fiévreux. Ses images paisibles invitent à la contemplation et à la réflexion du corps masculin dans sa vulnérabilité.
@filmframejourneys
Merve procède à une balade photographique. Les rues et ses passant·es, à poils où à lunettes de soleil, dévoilent sur sa pellicule la douceur du train-train quotidien qui nous mènent inéluctablement à un endormissement soudain. De jour comme de nuit, un·e bon·ne bâilleur·se en fait bâiller cent.