C’est l’heure du récap’ ! Les photographes de la semaine formulent chacun·e un besoin de libération par la photographie. Physique et symbolique, d’abord, avec Manon Boyer qui capture dans Under Your Skin les corps des drag-queens en performance. Émotionnelle, ensuite, car Andrei Furnea fait du 8e art une porte d’entrée privilégiée vers son propre monde intérieur : On my way to somewhere else déploie en effet un voyage cosmique solitaire vers la découverte de soi. Puis, plongée dans l’œil d’Émilie Möri, qui dénonce dans un collage marquant le surtourisme estival. À travers une scène surréaliste au bord d’une plage, elle mêle la gravité de son sujet avec une esthétique lumineuse et rafraîchissante. Benjamin Cremel invite lui aussi l’été dans ses clichés, plus particulièrement celui de notre enfance passée dans l’univers des piscines. Le flou qu’il expérimente permet une exploration des strates de la mémoire humaine, à la fois mélancolique et fascinante, et libère les souvenirs d’un temps passé. Claudia Rivera enfin, entend avec Ñañaykuna représenter la pluralité qui manque cruellement dans les représentations des femmes latino-américaines à l’image. Son projet devient une manière de créer une communauté inclusive. Chaque image raconte une histoire, cliquez juste ci-dessous pour les découvrir.
![Under Your Skin : drag queens démasquées](https://fisheyemagazine.fr/wp-content/uploads/2023/12/boyer-manon-under-your-skin-03-462x693.jpg)
![Andrei Furnea : quand les mots ne suffisent plus](https://fisheyemagazine.fr/wp-content/uploads/2023/12/andrei-furnea-manuel-armenis-7-462x308.jpg)
![Dans l’œil d’Émilie Möri : la menace glaçante de l'inaction](https://fisheyemagazine.fr/wp-content/uploads/2023/12/emilie-mori-fisheye-1-462x462.jpg)
![Les baignades vaporeuses de Benjamin Cremel](https://fisheyemagazine.fr/wp-content/uploads/2023/12/benjamin-cremel-01-462x308.jpg)
![Ñañaykuna : la fresque féminine et inclusive de Claudia Rivera](https://fisheyemagazine.fr/wp-content/uploads/2023/12/claudia-rivera-fisheye-11-462x647.jpeg)