De la photographie de paysage à la nature morte en passant par l’autoportrait, notre sélection Instagram de la semaine est une ode visuelle à la puissance méditative du quotidien, et aux connexions humaines et spirituelles qui ne se font que grâce à une attention intense portée à la banalité.
@yoshihikouedaofficial
Yoshihiko Ueda ne s’intéresse pas aux images capturées sur la base d’une notion préconçue du mot « paysage » : « Il doit y avoir une redécouverte née d’une relation personnelle entre cette personne et la nature », explique-t-il. Traversant un large spectre de genres photographiques, cet artiste japonais est en recherche constante du corps en tant qu’il ne fait qu’un avec son environnement, son essence et son énergie propre. Il observe ainsi les transformations, les changements de saisons et les pulsations de la vie avec une sensibilité rafraîchissante.
@melalcena
Photographe originaire des Bahamas, Melissa Alcena explore le paysage et documente les habitant·es de l’archipel en portant sur elleux un regard d’une grande douceur. À défaut d’avoir développé, en grandissant, un lien fort avec sa culture, son appareil photographique lui offre l’occasion de se réintroduire dans ce territoire et d’en apprendre l’histoire et la dynamique – lui qui n’a obtenu son indépendance que dans les années 1970.
@rayvazzquez
On dit parfois que plus une scène est réduite à ses éléments les plus pertinents, plus elle est susceptible de créer des images captivantes. Le photographe mexicain Ray Vázquez suit cet adage avec une dévotion salvatrice. « Quêteur de lumière explorant le minimalisme », il peint avec l’éclairage et un important travail de symétrie, et évoque ainsi la mémoire, les sensations et l’idée de transcendance.
@connorlangford
Photographe et réalisateur australien, Connor Langford cultive un style sobre et lumineux, en prenant le plus souvent pour cadre la campagne et les villages arpentés au cours de ses nombreux voyages. Ses clichés gravent dans le marbre ses rencontres, du Mozambique au Bangladesh, du Vietnam au Maroc, et racontent la jeunesse d’aujourd’hui, aux quatre coins du monde.
@madoka_o.m
Madoka Ukuda met en images un long voyage de découverte de soi-même, une traversée de nos forces et de nos fragilités. Véritables poèmes visuels et sensuels, ses œuvres disent la difficulté de vivre, l’amour, le désir et le chagrin d’amour, avec une sincérité poignante.